Soit un court de tennis aux dimensions réglementaires (24 mètres sur 11 à l'intérieur des lignes blanches), au sol détrempé et luisant de boue après un orage violent.
Soit un joueur de tennis arrogant et désagréable qu'on ne détesterait pas, pour toutes sortes d'excellentes raisons, de voir mourir.
Soit, enfin, le cadavre dudit joueur, gisant au beau milieu du court, près du filet, une écharpe de soie trop vigoureusement nouée autour du cou.
Problème : Si la seule série d'empreintes relevées sur le court appartient à la victime et s'interrompt près de son cadavre, faut-il en déduire que le meurtre a été commis par une créature ailée ?